Songe encor que la terre aux si beaux paysages
Où tu baignes d’azur tes yeux émerveillés,
Oui, songe que, depuis des ans multipliés,
Le sol est plein de morts qui n’ont plus de visages.
Pourtant, ils sont venus au cours pressé des âges
Dans ces bois qui jadis leur furent familiers,
Et rien, au pied moussu des arbres effeuillés,
N’a retenu les noms et marqué les passages.
24 janvier 2023
Les uns contre les autres
On dort les uns contre les autres On vit les uns avec les autres On se carresse, on se cajole On se comprend, on se console Mais au bout du compte On se rend compte Qu'on est toujours tout seul au monde...
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