Songe encor que la terre aux si beaux paysages
Où tu baignes d’azur tes yeux émerveillés,
Oui, songe que, depuis des ans multipliés,
Le sol est plein de morts qui n’ont plus de visages.
Pourtant, ils sont venus au cours pressé des âges
Dans ces bois qui jadis leur furent familiers,
Et rien, au pied moussu des arbres effeuillés,
N’a retenu les noms et marqué les passages.
21 novembre 2022
Chacun garde dans son coeur
Chacun garde dans son cœur
Une douce mélodie d'amour
Quelques notes oubliées
Sur la route du passé
A la croisée des beaux jours
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