Songe encor que la terre aux si beaux paysages
Où tu baignes d’azur tes yeux émerveillés,
Oui, songe que, depuis des ans multipliés,
Le sol est plein de morts qui n’ont plus de visages.
Pourtant, ils sont venus au cours pressé des âges
Dans ces bois qui jadis leur furent familiers,
Et rien, au pied moussu des arbres effeuillés,
N’a retenu les noms et marqué les passages.
6 août 2021
L'homme est éternel
L'homme ne naît pas et il ne meurt jamais.
Il s'efforce d'exister, il ne cessera jamais de le faire,
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