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Tessier dit Lavigne
Songe encor que la terre aux si beaux paysages Où tu baignes d’azur tes yeux émerveillés, Oui, songe que, depuis des ans multipliés, Le sol est plein de morts qui n’ont plus de visages. Pourtant, ils sont venus au cours pressé des âges Dans ces bois qui jadis leur furent familiers, Et rien, au pied moussu des arbres effeuillés, N’a retenu les noms et marqué les passages.
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